Guillaume Beaudin
Guillaume Beaudin
  • Fiscalité

Incubateurs: une solution pour mieux se lancer en affaires

LES INCUBATEURS: une solution gagnante pour se lancer en affaires

Dans le contexte d’une économie locale, l’incubateur a un rôle déterminant à jouer. À la fois, facilitatrice de croissance et révélatrice de talent, cette “couveuse” apporte les ressources essentielles au moment où les micro-entreprises sont les plus vulnérables. Le journal du net annonce que 10 % seulement des micro-entreprises réussissent à passer le cap du lancement. Le démarrage est en effet une étape cruciale dans la vie d’une entreprise, car elle n’a pas assez de recul pour voir si son offre est compétitive et détient peu d’actifs en capital. Selon une étude de l’Université de Sherbrooke, la présence des incubateurs diminue la fermeture prématurée des start-ups de 60 à 80%. Des chiffres qui en disent long sur la pertinence de ces structures qui font rayonner les porteurs de projets sur le marché concurrentiel.

En quoi les incubateurs d’entreprises leur permet de s’émanciper?

Origines des incubateurs…

Les fondements du concept remontent aux années 80 aux États-Unis, principalement au moment où les entreprises du secteur industriel ne sont plus les principales actrices du marché de l’emploi. Dans cet environnement mouvant, les régions cherchent alors à diversifier les secteurs d’activité et c’est là que les incubateurs entrent en scène. Ils sont là pour permettre aux PME de naître et, surtout, de survivre à la période de démarrage, souvent délicate. C’est grâce à ces structures d’appui que les micro-entreprises vont être capables de réduire leurs coûts et accroître leurs profits en partageant une panoplie de services communs avec les autres compagnies incubées: assistance administrative, comptables, services en RH, achat et vente d’entreprises, fiscalité, marketing, expertise d’affaires…

La multiplication de l’entrepreneuriat et des micro-entreprises

Travailler trente ans dans le même département d’une entreprise devient rare. Place désormais à l’employabilité à court et moyen terme, insufflée par des nouvelles méthodes d’embauche. Une mutation perceptible surtout guidée par l’innovation, la flexibilité et la diminution des coûts. L’émergence du phénomène tient en deux mots: Gig économie. Le constat de travailler à son propre compte change le paysage économique. Cette augmentation de création de micro-entreprises engendre forcément une dynamique d’accompagnement nécessaire à leur survie. C’est là que les incubateurs interviennent dans la ronde en ayant ciblé les besoins du marché et ceux de l’entreprise avant qu’elle se lance.

Incubateur ou accélérateur: que choisir?

On identifie deux modèles distincts et complémentaires de ces “couveuses”. Les incubateurs interviennent dès la naissance et pendant le développement sur une période de deux à trois ans (en moyenne). Ils nourrissent avec soin les études préliminaires de la relève en lui offrant un environnement de travail effervescent d’où elle va pouvoir trouver les services incontournables à son développement.
Les accélérateurs, eux, accueillent les entreprises pendant une plus courte durée (un an en moyenne) au moment où leur projet est déjà à maturité. En effet, cet autre volet prend part dans le projet des start-ups à leur étape de commercialisation. Dans cette belle équation, ils revêtent le rôle de partenaires financiers et plus particulièrement dans le cas du modèle d’entreprise à but lucratif. Il existe plusieurs exemples sur la façon dont ils vont tirer profit des projets acceptés, notamment en prenant une participation dans le capital-actions de l’entreprise

Passer de l’innovation à la performance

Tout le monde le sait, les faiblesses de la nouvelle entreprise reste l’aspect financier. Comment peut-elle s’émanciper en ayant des frais de location et de gestion administrative faramineux?

Le Groupe 2C2B concentre ses efforts pour offrir des solutions 360 degrés aux chefs d’entreprises en herbe par un accompagnement comptable (2C2B inc.), fiscal (Fisc-Aide) et en marketing (2C2B Digital). Pour couronner le tout, il offre un concept clé en main avec des bureaux adaptés (2C2B Coworking). Les semaines du lieu sont rythmées par les événements qui permettent aux entrepreneurs de nourrir des liens professionnels avec les acteurs locaux. Les 5@7 En affaires maximisent les liens entre les entrepreneurs dans une atmosphère amicale. Un état d’esprit qui fait écho aux opportunités d’échanges solides avec le mentorat soutenu par les Chambres de commerce et d’industrie dont celle de Sainte-Thérèse-de-Blainville (CCITB), en association avec le Réseau M de la Fondation de l’entrepreneurship. Ces institutions comblent les carences des entrepreneurs grâce à l’intervention d’un mentor, servant de guide expérimenté, capable d’aiguiser les réflexes du chef d’entreprise.

Les procédures d’entrée des incubateurs

Pour faire partie de cette grande famille de mentorés, il faut s’attendre à présenter ses ambitions devant un jury. Celui-ci passe au crible le dossier comportant l’étude de marché, le potentiel du produit et la stratégie à mettre en place. La présélection est d’autant plus acceptée si le porteur de projet y a mis tous les efforts en termes de préparation, de renseignements et de motivation. Devant un tel éventail d’informations, le jury détermine si le projet est viable sur le long terme.

Évoluer dans un incubateur, c’est la promesse d’une idée lumineuse et c’est avoir plus de crédibilité auprès d’éventuels investisseurs. C’est d’ailleurs aussi une excellente façon de présenter vos projets à des investisseurs, en l’occurence sous forme de financement par équité. En se portant garant d’un bassin de nouvelles entreprises, les incubateurs jouent le rôle d’intermédiaire avec les compagnies en recherche de talents et d’innovation dans un périmètre local.

Signé l’équipe du cabinet comptable-CPA 2C2B Inc., fier partenaire de vos affaires.

 

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